Tokyo Game Show 2007

Le weekend dernier, comme tous les ans à la même époque, c'était le grand rendez-vous pour tous les fans de jeux vidéos, le fameux Tokyo Game Show.
Déjà 5 ans consécutifs que je m'y rends, ça file.


J'étais très inquiet car l'année passée, la queue avait été énorme alors que j'étais arrivé avant l'ouverture.
Cette année, je decide donc de me lever un peu plus tôt et d'arriver encore plus tôt.
Finalement, très peu de queue, j'arrive à 9h30 sans problème et seulement 20 minutes d'attente avant d'entrer dans le salon.


Tout comme l'an dernier, le salon s'étale sur 3 halls et les organisateurs ont eu l'agréable idée de changer la disposition des exposants.
L'annee dernière, Sony, Capcom et Konami étaient réunis tous les 3 dans un même cercle.
Conclusion, les couloirs étaient étroits et complètement bouchés.
Pour cette année, tout a été revu et les gros exposants étaient très éloignés les uns des autres.
Les couloirs étaient donc beaucoup plus larges, c'était bien plus facile à circuler et bien plus agréable pour nous, visiteurs.
Moi qui pensait que j'allais rentrer à la maison rapidement à cause de la foule, j'ai bien pris mon temps cette fois ci.

Comme d'habitude, c'est le stand KOEI que l'on trouve en entrant (le meme que l'annee derniere) avec sur des écrans géants, des vidéos de Bladestorm et Dynasty Warrior 5 qui tournent.
Très peu de monde sur le stand, faut dire que ces jeux ne sont pas non plus hyper attendus, Bladestorm étant déjà sorti par ailleurs.

En face, le stand SNK Playmore avec comme à son habitude toujours et encore des tournois de KOF.
A se demander s'ils vont nous pondre autre chose un de ces jours.
On pouvait jouer à Metal Slug sur Wii ainsi qu'à plusieurs jeux sur téléphones portables.


Level-5 avait un petit stand cette année, avec en attrait principal, la suite des aventures de Layton le détective.
Le premier opus a fait de très bonnes ventes donc cette suite est plutôt attendue par les fans.
Un petit coin aussi était réservé à White Night Story, jouable aussi sur le stand de Sony.
J'ai trouvé le jeu un peu pâle tout comme la vidao de Afrika qui a pris comme un coup de vieux par rapport à 2006.

Microsoft avait un très beau stand mais aussi de très longues queues.


La 360 ne marche pas vraiment bien au Japon mais à voir le monde sur le stand, c'est à se demander pourquoi.
Plus de 2 heures pour Assassin's Creed, une foule devant Halo 3 sans oublier Ninja Gaiden 2 qui graphiquement parlant déboite pas mal.
Et puis c'est sûrement le stand qui avait le plus d'hotesses, le plus de show, bref, un stand bien comblé, on ne pourra pas dire que Microsoft ne se donne pas du mal pour vendre sa machine au Japon.

Du coté de chez Capcom, Devil May Cry 4 était toujours à l'honneur et les Bio Hazard étaient mis un peu plus à l'ecart pour une fois, c'est d'ailleurs étonnant.
Mais tout était jouable, pas de vidéos tournantes, ça fait plaisir.

En parlant de vidéos tournantes, bien entendu, Square-Enix assure comme d'hab avec un stand fermé protégé par un filet afin d'éviter les photos interdites.
Square a annoncé de nouveaux épisodes Kingdom Hearts sur PSP et DS et j'en suis plus que ravi, étant un grand fan de la série.
Beaucoup de monde sur le stand surtout pour leur "Closed Mega Theater", sorte de cinéma fermé VIP où il fallait à tout prix posséder un ticket d'entrée dés le matin.
En gros si vous arriviez à 14h, vous pouviez faire une croix dessus.

Moi qui pensait ne plus entendre parler de FFVII Dirge Of Cerberus, Square l'a présenté, tout comme Before Crisis sur le salon.
La nouveauté téléphone mobile c'est surtout Tobal M qui est très beau graphiquement pour du téléphone.
Pas de Dragon Quest IX jouable malheureusement.

Chez Bandai-Namco, beaucoup de choses à voir et à jouer.
Le prochain Naruto sur PS2, Ace Combat 6, le nouveau Gundam, ainsi que Soul Calibur Legends que je n'ai pas pu essayer malheureusement.
Time Crisis 4, Tales Of Reverse sur PSP et Dragon Ball Z Meteor étaient aussi jouables, sans oublier Beautiful Katamari Damacy.


Là encore, Namco suit le mouvement et développe sur téléphones mobiles Tekken 2, Kaze no Klonoa, Katamari Damacy, Ridge Racers, Taiko no Tatsujin et j'en passe.
Bref, de quoi ne pas s'ennuyer dans les transports en commun.

Takara-Tomy, célèbre constructeur de jouets au Japon avait aussi son stand avec Naruto sur Wii, Destin le jeu de la vie (me rappelle mon enfance tiens..) sur Wii.

Sur le stand Konami, bien entendu c'était Metal Gear Solid 4 et MGS Online qui étaient mis en avant.
Des queues énormes ici pour s'essayer aux jeux et un stand quasiment inacessible.
Plus de 3 heures d'attente pour MGS4, du grand n'importe quoi.
Heureusement que le stand Sony offrait la possibilité d'y jouer aussi.
Un très beau stand aussi pour Time Hollow sur DS qui à l'air très prometteur.
Silent Hill Zero sur PSP est aussi jouable.
Et puis, une très belle façade pour Winning Eleven 2008 qui est toujours prévu pour le 22 novembre.
J'ai été surpris de voir que le jeu n'était pas si beau que ça comparé aux autres productions de Konami.

Sega avait un très beau stand pour Nights qui d'après Gamekult est assez décevant dans cette première mouture.
Là aussi, il fallait s'armer de patience pour pouvoir s'essayer au jeu.
Beaucoup de jeux à tester entre autres : Seaman 2, Sega Rally, Sonic Raiders, Sonic Rush, Ken le survivant, etc...
Un coin était réservé à Senjo no Valkyria qui d'après ce que j'ai pu voir à l'air d'être très intéressant, en tout cas graphiquement j'adore.
Et là où je m'attendais à voir de nombreux jeux pour téléphones portables, ce ne fut pas le cas alors que l'an dernier il y en avait une tripotée.


Enfin, le plus grand stand du salon appartenait à Sony comme vous vous en doutez.
Le stand était beaucoup plus aére que l'année passée.
D'ailleurs c'est ici que j'ai passé la plupart de mon temps.
J'ai pu m'essayer quelques minutes à Drake's Fortune, une sorte de Tomb Raider bien sympa.
Je pense que je me le prendrais dès sa sortie.
Autrement The Edge of Judgment est impressionnant graphiquement tout comme LitteBigPlanet qui gameplayment parlant à l'air d'assurer.
Par contre, j'ai noté quelques lags sur ce jeu de même sur Drake.
Sur PSP, on trouvait Patapon, un nouveau concept à la LocoRoco qui promet beaucoup.
Bien entendu, GT5 Prologue était présent avec là aussi de longues queues.


Autrement, Sony projetait des vidéos tournantes de ses prochains jeux PS3, de quoi avoir la chair de poule surtout lorsque l'on voit The Last Remanant ou encore White Night Story sans oublier le nouveau trailer de MGS 4.

Enfin, le troisième et dernier hall était consacré aux petits éditeurs et développeurs tiers, magasins et goodies en tout genre comme d'habitude.
Rien de bien intéressant par ici si ce n'est les magasins mais il fallait aussi être patient avant d'y entrer.
Moi qui était déjà fatigué de faire des allers retours entre les stands + les queues, je me demande comment on peut encore faire la queue aux magasins.
Surtout quand on voit les prix, rien en dessous de 75 euros chez Square-Enix.

Et puis comme chaque année, entre chaque hall, les cosplayers s'étaient donnés rendez-vous pour des séances photos.
Incroyable le nombre de personnes ici, à se demander s'ils viennent pour le jeu vidéo.

Pour finir, je dirais que ce TGS 2007 était plutôt bon au final.
Pas de nouvelles consoles à decouvrir mais de nombreux softs à voir, des stands plus aérés et bien éparpillés, ce qui change beaucoup de choses je vous assure.
Sony pense bien imposer sa PS3 et sa PSP dans tous les foyers alors que la Wii se faisait très discrète sur le salon, normal étant donné que Nintendo zappe le salon chaque année.
En tout cas 2008 s'annonce comme une grande vague de gros titres sur tout support confondu, commencez à faire des économies !

Les hotesses étaient au rendez vous et je n'ai pas raté l'occasion de les prendre en photos bien évidemment.


On se donne donc rendez vous ici pour le prochain.
Toutes mes photos se trouvent à cette adresse.

Et puis je vous mets à disposition une vidéo de 17 min sur l'ambiance du salon.
Merci de faire "enregistrer sous".
La vidéo est aussi sur Dailymotion ici.

FFVII Crisis Core

Ca faisait longtemps que je n'avais pas parlé de Final Fantasy par ici.
J'ai commencé il y a peu l'épisode DS Ring of Fates mais le jeu ne m'a pas spécialement plu et j'ai préféré arrêter ma partie.

Par contre, si c'est un bien un Final Fantasy que l'on attendait dernièrement, c'est bien celui qui suit.
Le blockbuster de la PSP, le "messie" qui devrait faire remonter les ventes dans le monde entier ?
Seul l'avenir nous le dira, en attendant, messieurs, veuillez ressortir vos PSPs, voici le tant attendu :
Final Fantasy VII Crisis Core


Tout comme pour la sortie de FF7 AC il y a 2 ans, Square-Enix n'a pas lésiné sur la campagne publicitaire.
Il ne faut pas oublier non plus que c'est le dernier épisode qui clôture le projet "Compilation Of Final Fantasy VII".
En attendant un éventuel remake pour la PS3, tous les fans de FF7 doivent se jeter sur cet épisode sans aucune exception.

Pour la sortie du jeu, c'est l'occasion de découvrir la nouvelle PSP Slim disponible dans un package spécial et limitée à 77 777 exemplaires.


Néanmoins, cette PSP n'a rien de bien folichon, 2 vulgaires autocollants, on aurait pu en espérer un peu plus tout de même.

Venons en proprement dit au jeu en lui-même.
Alors tout d'abord, mettons les choses au point : Crisis Core n'est un RPG comme son prédécesseur mais plutôt un Action-RPG.
Plusieurs années avant le début de Final Fantasy VII, la suprématie de la Shinra ne fait aucun doute.
Son unité d'élite, le SOLDAT, ainsi que ses agents spéciaux, les Turks, travaillent ensemble pour enrayer tous les troubles.
Pourtant, une période de crise s'approche à grands pas.
Crisis Core raconte l'histoire de Zack, un SOLDAT de première classe et de son mentor, Angeal.
Ce dernier épisode devrait donc élucider beaucoup de mystères laissés de coté, comme par exemple l'énigmatique project "G".
Ce jeu est donc une préquelle à Final Fantasy VII premier du nom sorti sur Playstation il y 10 ans.


Concernant le déroulement, c'est assez linéaire, on suit le scénario à la lettre entrecoupé de nombreuses scènes cinématiques, parfois en temps réel, parfois en images de synthèse, le tout doublé (en japonais dans cette version bien entendu).
Pas de vastes territoires à visiter comme dans FFXII mais plutot de grands "couloirs" à parcourir d'un point à l'autre tout simplement.
Les décors sont un peu vides, peu d'animations et les seuls objets avec lesquels on peut intéragir sont les coffres.

L'interface en mode "aventure" est assez simple, on ne peut que marcher, courir, accéder au menu, ouvrir des coffres et parler, le tout avec le même bouton.
Les ennemis apparaissent soudainement sur la map un peu par enchantement et régulièrement toujours au même endroit.
Un peu dommage, on aurait préféré un peu plus de rencontres aléatoires, ce qui donne un peu plus de dynamisme.


Une fois les ennemis apparus, on passe en mode "battle".
Pour s'en sortir, pas 36 solutions : réduire en bouillie tout ce beau petit monde ou se faire tuer.
Pas de possibilité d'échapper au combat.
Ici, pas de tour par tour, nous sommes dans un jeu d'action, les combats se font en temps réel.
On choisit sa cible et c'est parti !
Les déplacements vers celle-ci se font automatiquement, on peut changer de cible à n'importe quel moment avec Croix.
L'intéractivité avec les ennemis est bien faite, on peut tourner autour, s'éloigner, faire des roulades afin d'éviter les coups, ce qui veut dire que l'on ne subit plus l'attaque ennemie.
On peut même se protéger aussi grâce au bouton de garde.
Cependant lors des attaques "spéciales", on ne peut que déguster.


Les boutons L et R permettent de choisir son action : attaque, magie, matérias ou objets.
L'interface est assez réduite, se trouvant en bas à droite et pas très clair au premier abord (on se trompe facilement d'action au début).
Jusqu'ici, on avait été habitué à un menu déroulant sur le coté gauche mais celui-ci laisse sa place au menu stat du perso.

Un nouveau système entre en jeu : le D.M.W (Digital Mind Wave).
C'est une sorte de roulette qui tourne constamment en haut à gauche de l'écran.
Cette roulette est en fait liée à l'esprit de Zack et elle lui permet d'utiliser certaines techniques spéciales de personnages présents dans son esprit.
Vous n'avez aucun contrôle sur cette roulette malheureusement, elle s'arrête toute seule à plusieurs reprises pendant le combat.


Selon les personnages et les chiffres qui apparaissent, le résultat sera différent.
Par exemple :
7 7 * = Les AP et MP ne diminuent pas pendant l'utilisation de matérias de commandes ou de magies.
7 * 7 = Invulnérable aux attaques physiques
* 7 7 = Invulnérable aux attaques magiques
7 * * = Les materias commandes ne diminuent plus les AP
* 7 * = Les materias magies ne diminuent plus les MP
7 7 7 = Zack évolue au niveau suivant (level up)
6 6 6 = Mode critical (provoque des coups critiques)
5 5 5 = Invulnérable aux attaques physiques
4 4 4 = Les AP ne diminuent plus
3 3 3 = Invulnérable aux attaques magiques
2 2 2 = Les MP ne diminuent plus
1 1 1 = Invulnérabilité totale

Si les nombres sont tous différents alors peut être vous aurez plus de chance avec les personnages.
3 persos identiques et ce sont les fameuses "limites" appelées "Power Surge" qui se déclenchent.
Par exemple :
3 Aerith et vous êtes boosté au max et invulnérable pendant quelques secondes.
3 Tseng et il fera venir un air strike sur la tête de votre ennemi.
3 Angeal et Zack lancera une attaque rapide de coups de pieds et poings.


Au début du jeu, tous les personnages ne sont pas immédiatement présents.
C'est au fur et à mesure du jeu que Zack les intègrera dans le D.M.W, ce qui augmentera donc vos chances de limites.

Ces attaques se lancent instantanément et sont d'une beauté spectaculaire, ça dépote un max !
Je n'ai jamais rien vu de si beau sur PSP !
Bien entendu, plus vous refaites les mêmes attaques, plus celles-ci deviennent puissantes.

Comme vous pouvez le voir, le système est rudement bien pensé.
Et encore je ne vous ai pas parlé de toutes les autres combinaisons possibles.
Ce système est donc primordial dans le gameplay, dommage que l'on ne puisse pas intervenir et que l'on doive rester spectateur.

Les fameuses matérias sont elles aussi de retour, dispersées un peu partout dans la quête principale mais aussi dans les quêtes annexes (voir plus bas).
Une chose intéressante, c'est la possibilité de fusionner vos matérias.
Vous pouvez combiner vos matérias entre elles afin de les rendre plus fortes ou encore de créer d'autres types.
Assez jouissif je dois vous le dire.

Les invocations se déclenchent aussi via le D.M.W donc il n'y a aucun contrôle sur les bêtes.
Pour récupérer les invocations, vous devrez les battre dans le quête principale ou encore les trouver dans les quêtes secondaires.
Les attaques spéciales des invocs sont de toute beauté et la cerise sur le gateau, c'est qu'elles sont en image de synthèse : tout bonnement m-a-g-n-i-f-i-q-u-e !
J'en ai encore mal aux yeux, depuis le temps qu'on en rêvait.




A chaque point de sauvegarde, on peut accéder aux missions annexes à tout moment.
Elles sont indépendantes de la trame principale mais sont nécessaires (d'après moi) pour pouvoir avancer correctement.
Ce sont grâces à elles que l'on pourra faire du "level up" et ramasser de nombreux objets qui ne figurent pas dans l'histoire principale.
C'est aussi l'occasion de faire la chasse aux matérias en tout genre comme les invocations.
Ces missions sont relativement courtes et sont réparties sur plusieurs niveaux de difficulté.
On peut y en sortir et y rentrer a tout moment sans problème.
J'aime beaucoup ce système, on peut très bien sans passer comme passer tout son temps dessus et devenir un gros balèze.

Graphiquement parlant : LE PLUS BEAU JEU PSP du moment !
Voila, c'est dit.
Je pensais avoir tout vu avec Monster Hunter 2 mais là, c'est encore un niveau au dessus, on croirait de la PS2 et je n'exagère pas.
La 3D des personnages, ennemis et invocations est superbement détaillée.
Square-Enix a une fois de plus poussé le bouchon un peu plus loin.


Niveau musical, on retrouve les nombreux thèmes de FFVII remixés dans tous les sens comme c'était le cas sur FFVII AC.
Nostalgie lorsque l'on réécoute tous ces thèmes, j'en ai des frissons.
D'un autre coté, certaines phases de combats sont sur des musiques bien "rock", un peu soulantes au bout d'un moment (surtout quand on n'aime pas le rock).
Les bruitages sont les mêmes que dans FFVII, là aussi, ça fait plaisir de les retrouver.

Les temps de chargements sont inéxistants, du très bon boulot.
Quant aux sauvegardes, elles sont nombreuses, ce que j'apprécie beaucoup vu que je joue pratiquement dans les transports en commun.
Et puis rien de plus stressant de voir sa lampe de batterie clignotée alors que vous êtes en plein boss.

Crisis Core est finalement une très grosse surprise.
Etant un fan de FF7, je me dois de dire qu'il est excellent.
J'espère qu'il fera remonter les ventes de PSPs dans le monde entier car Square-Enix a vraiment fait du très bon travail ici.
La réalisation est impeccable, on est loin du bouseux FF7 Dirge Of Cerberus sorti il y a quelques années.
Et puis quelle joie de retourner dans les villages de Nibelheim, Utai...
Je n'ai pas joué à FF7 PS1 depuis 10 ans donc vous comprenez surement ce que je ressens.
D'ailleurs, je risque de le refaire une fois Crisis bouclé.
Ah oui ! Pour les fans de chocobos, ne vous inquiétez pas, ils sont aussi présents.


On parle de 15 heures pour finir le jeu sans les quêtes annexes, ce qui reste très court.
A l'heure où j'écris cet article, j'en suis à 13 heures de jeu et j'espère ne pas voir la fin de si tôt.
M'enfin, il y aura toujours les quêtes annexes pour rallonger la durée de vie du jeu.


Les points négatifs, le jeu est assez linéaire et assez répétitif si on peut dire.
Un point qui m'a beaucoup gêné, c'est l'absence de radar sur l'écran.
Il faut passer constamment par le menu pour s'avoir où l'on se trouve, assez frustrant au bout de quelques heures.
Enfin, les scènes cinématiques ne peuvent pas être zappées, ennuyant lorsque l'on meurt et que l'on doit recommencer.

A part ça, c'est du tout bon !
Les fans de FF7 seront aux anges, alors que les autres seront sûrement un peu déçus par l'histoire, assez complexe à comprendre si on ne connait pas la série.
De toute façon, ce jeu s'adresse aux fans.
Ceux qui n'ont pas de PSP n'ont plus d'excuses à présent !

La version japonaise est intégralement en japonais bien entendu.
Sa linéarite le rend plus accessible qu'un RPG standard, mais si ce n'est que pour l'histoire, vaut mieux passer son tour si vous ne japonisez pas.

Ma note : 9/10 pour les "FF7 Fans" et un bon 8/10 pour les autres.

Pix'n Love

Cette semaine, on fait un petit break sur les review car j'aimerais vous parler d'un petit magazine qui me tient très a coeur.

Pix'n Love


Il m'a gentillement été envoyé de France et est édité par une nouvelle maison d'édition (Editions Pix'n Love), gérée par Florent Gorges, ami de longue date à qui l'on doit de nombreux articles consacrés au retrogaming dans les magazines Game Fan, Rétro Game ainsi que par les hors-series Game Museum.
Sûrement un des Français qui en connait le plus sur la PC Engine ainsi que sur l'histoire de Nintendo.

Il a donc décidé (avec deux associés) de remonter ses manches et de créer sa propre maison d'édition, ce qui leur permet d'écrire à leur gré.
Leurs articles sont bourrés d'anecdotes très insolites et ça vaut le coup.
J'espère un jour pouvoir faire partie de son équipe.


Pix'n Love est donc un "mook" (book/magazine) réservé aux vieux de la vieille, plus particulièrement aux rétros-gamers des années 80-90 qui veulent découvrir ou redécouvrir les jeux de leur enfance.
Comme vous le savez, l'époque 80-90 est la période où le jeu vidéo était en pleine efferverscence, une ère bien différente de celle que l'on vit actuellement.
On ne faisait pas les jeux comme maintenant, tout était encore à faire.
Sûrement LA grande période du jeu vidéo inconstestablement et c'est ce que ce mag essaie de nous rappeler.
Leur démarche est également de démontrer qu'au delà du plaisir que le jeu nous procure, il existe une véritable culture du jeu vidéo, un patrimoine à conserver et à entretenir.

Ce premier numéro de Pix'n Love propose plusieurs articles dont un gros article sur Space Invaders ainsi que sur Metroid.
Comme je le disais ci-dessus, les dossiers sont bourrés d'anecdoctes insolites que peu de gens connaissent.
C'est donc avec excitation et engouement que l'on dévore chaque ligne.
Personnellement, je n'ai pas éte déçu car je ne connaissais pas du tout l'historique de ces 2 grands jeux : un vrai régal.

Entre autre, on retrouve un excellent article sur les acteurs français du rétrogaming avec les interviews de Frédo (Abondonware-Magazines) et Laurent (Mister Game Price).

Le magazine regorge d'autres rubriques tout aussi intéressantes les unes que les autres : Rétro News, un guide pratique pour faire vos courses à Akihabara, Reviews de jeux micros et consoles, etc...
Connaissant très bien le quartier d'Akihabara, j'ai été surpris de voir que seulement les bonnes adresses ont été citées.
Et oui, car d'habitude, les étrangers ne connaissant pas le quartier ne peuvent trouver par eux-mêmes ces bonnes boutiques.
Le mook a donc le mérite de corriger le tir et si vous n'avez qu'un seul mag à emporter à Akiba, c'est bien celui-ci.

132 pages de pur bonheur à lire avec nostalgie.
Le magazine en surprendra plus d'un de par son format car en effet ce n'est pas un format A4 mais à un format A5 auquel nous avons à faire (le format "book", donc).
Je fus surpris car je m'attendais à un format classique mais comme me l'a dit son auteur : "nous ne voulons pas rester dans les piles de mags. Non ! Nous voulons que le mook ait sa place dans les bibliothèques des joueurs !".
Le format bouquin se prête donc très bien à cette idée et j'approuve parfaitement ce choix.

La dernière rubrique Rétropinions m'a fait sourire puisqu'elle permet aux gens de s'exprimer sur un sujet quelconque traitant du jeu video.
Des analyses personnelles intéressantes à lire, on se rend compte que finalement nous ne sommes pas si différents les uns des autres.
Une rubrique originale mais qui reste ma préférée.
Je n'en dis pas plus, procurez vous le afin de les savourez comme je l'ai fait.

Un magazine que je conseille à tous ceux qui ont mon âge (la trentaine) et qui ont l'âme du joueur mais aussi à tous ceux qui veulent découvrir ce qu'était le jeu vidéo d'il y a 30 ans.
Les 9 euros peuvent paraître excessif mais n'oubliez pas que le magazine vient de démarrer, qu'il est tiré en petite quantité, et que sa qualité papier est excellente et puis surtout qu'il n'y a aucune publicité.
Il ne s'agit pas a proporement parler d'un mag mais d'un livre/magazine.
Or, dans le commerce, trouver de vrais livres en couleur pour moins de 10 euros, c'est plutôt difficile.

Le numéro 2 est déjà en chantier et j'ai déjà hâte de le lire.
A savoir qu'un numero "l'histoire de Nintendo" est prévu pour octobre 2007 regroupant toute l'histoire de Nintendo de 1889 à 1980 : jouets, cartes, etc... le tout imagé.
Et dire qu'il a fallu 5 ans a Florent pour regrouper toutes ces informations.
LE livre indispensable pour tous les Nintendo-maniacs français, sans aucun doute.
Bien entendu, j'en parlerais ici.